Entreprise de France

Découvrez la richesse de notre pays

Les trajets en car ouverts à la concurrence

La France, une vision particulière du transport

Annoncé par le ministre de l’Économie et des Transports Emmanuel Macron, le projet de loi « pour l’activité et l’égalité économiques des chances » vise à relancer la croissance. Parmi les mesures proposées, le ministre veut ouvrir le transport routier aux entreprises privées alors que, jusque-là, la SNCF faisait de la concurrence déloyale à la plupart des opérateurs.

La fréquentation du car, en France, est trente fois moins importante que celle constatée en Allemagne. Les trajets longue distance en autocar sont uniquement proposés entre les grandes capitales européennes par des opérateurs comme Eurolines. Les trajets interdépartementaux étaient, eux, assurés par les cars du conseil régional. S’il est possible de faire un Paris Strasbourg par Eurolines, en réservant par exemple un Paris-Cracovie, le nombre de places réservées pour les voyageurs se déplaçant à l’intérieur du pays ne doit pas excéder de la moitié de la capacité du car. Cela pose donc de sérieux problèmes de rentabilité.

Les raisons de la libéralisation

Les lignes interrégionales sont particulièrement visées. Jusqu’à maintenant, seule la SNCF proposait des trajets entre les différentes villes françaises, et ce à un tarif jugé trop cher. De plus, beaucoup de trajets nécessitaient en outre de passer par Paris, ce qui était inacceptable pour beaucoup de voyageurs.

La SNCF, principale société menacée par ce projet, a tout de suite répliqué. Déjà impliquée dans les trajets en car par l’intermédiaire d’iDBUS, la compagnie pourrait largement profiter de cette ouverture à la concurrence en repensant ses trajets. Cependant, dans un objectif de rentabilité, il y a de fortes chances pour que certaines villes françaises ne soient plus desservies par le train.

Au Suivant Poste

Précedent Poste

© 2024 Entreprise de France

Mention légales

Politique de confidentialité