On espérait de bons résultats après une année 2013 très mauvaise, la plus mauvaise depuis 1997. Pourtant l’année 2014 n’aura guère fait bien, du sur place tout au plus.
Une année en demi teinte
Les nouvelles immatriculations ont augmentées de 0.3%, ce qui représente seulement 1,8 millions, soit presque rien. Les professionnels se réjouissent toutefois de ne pas devoir annoncer de chiffres négatifs.
Avec un recul de 6,8% des ventes de véhicule neufs, l’année est donc loin d’être un bon millésime, et ne sera pas l’année de reprise tant attendue. Les chiffres étaient pourtant prometteurs au début du printemps, mais dès la fin de l’été les volumes ont cruellement chuté, entraînant avec eux les maigres espoirs des constructeurs automobiles.
Toutefois, les constructeurs français tirent leur épingle du jeu avec une hausse de près de 4% de leurs parts de marché, pour atteindre 55% du total des transactions. Renault, bien sûr, est en tête, notamment grâce à la gamme low-cost Dacia, à sa nouvelle Clio et au bon résultats du Captur.
Peu d’espoir pour 2015
Les perspectives pour l’année à venir ne sont pas plus encourageantes. Les professionnels estiment que le marché devrait continuer à stagner.
Pour faire du chiffre il faudra donc se reposer sur ce qui a fonctionner jusqu’ici, à savoir les petits véhicules et les moteurs essences, qui gagnent de plus en plus de places par rapport au diesel. Les motorisations électriques, elles, restent confidentielles et devraient se maintenir autour des mêmes résultats en 2015 .